The dynamics of coexistence in the Middle East: negotiating boundaries between Christians, Muslims, Jews and Samaritans
In: Library of modern Middle East studies 135
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In: Library of modern Middle East studies 135
In: Brill Book Archive Part 1, ISBN: 9789004472495
In: Women and Gender: The Middle East and the Islamic World 3
This anthropological monograph focuses on the everyday experiences of young, highly educated women in contemporary Jordan. It carefully analyses their powerful contributions to social change as well as the strategies they employ in dealing with the problems they generally face. In their struggle to find recognition, religion (Islam and Christianity) often plays a major part and helps them to empower themselves, which is also reflected in this account. The study discusses family relationships, social networks, gender constructions, religiousness, and women's roles in various social spheres. It sheds light on how these young women actively influence transformations in their society and re-negotiate their own and other people's social position, and how they, in turn, are highly influenced (and often restricted) by the socio-cultural environment in their efforts towards change
In: Pensée plurielle: parole, pratiques et réflexions du social, Band 47, Heft 1, S. 49-59
ISSN: 1782-1479
J'examine dans ce texte si la citoyenneté, telle que je l'ai observée en Palestine, est de nature inclusive ou exclusive. J'interroge d'abord la définition et la nature de la citoyenneté, à partir de mes expériences comme « étrangère » de longue date, membre d'une communauté religieuse minoritaire. Mes observations personnelles confirment la vision savante de la citoyenneté comme un concept qui ne peut être défini qu'en lien avec sa mise en pratique. Les définitions concises et bien tranchées de la citoyenneté sont éloignées de la complication des pratiques et des notions de citoyenneté observables sur le terrain. Dans le cas de la Palestine, la citoyenneté n'est pas rattachée à un État existant aujourd'hui. Je propose quelques réflexions sur le projet de citoyenneté palestinienne dans la perspective de l'établissement de cet État, dans un avenir plus ou moins proche. Je commence par la représentation fausse de la citoyenneté – mais fréquente parmi les gens que j'ai rencontrés, en Palestine et ailleurs – d'une citoyenneté qui accorde des droits, mais pas de devoirs. C'est évidemment un obstacle majeur au bon fonctionnement d'une citoyenneté palestinienne, puisque la majorité semble plus intéressée par ce qu'elle pourrait recevoir que par ce qu'elle pourrait donner à cette communauté des citoyens. Une citoyenneté inclusive et dialogique – la forme de citoyenneté que je souhaite – devrait nécessairement fournir à tous un espace commun et l'égalité des chances, indépendamment du genre, de l'ethnicité, de la classe sociale ou de la religion. C'est indissociable d'un ordre démocratique. Le genre et la religion sont particulièrement importants, même si les relations de genre ne sont pas l'interrogation centrale dans ce dossier. Sur la religion, quelques remarques préalables sont nécessaires. Les musulmans sunnites forment la majorité de la population de la rive occidentale ( West Bank ) du Jourdain. La majorité des décideurs économiques et politiques en Palestine fait partie de cette majorité musulmane. Ceci veut dire que, selon toute probabilité, elle sera en mesure de définir à quoi ressemblera la future citoyenneté. En d'autres termes, les droits de la citoyenneté des minorités religieuses en Palestine dépendront de la bonne volonté de la majorité sunnite. Actuellement, la politique et les sentiments nationalistes renforcent des passions profondes dans la population, ce qui passe avant tout débat sur la citoyenneté. Comme les Palestiniens ne disposent pas de leur propre pays, la lutte nationaliste pour l'indépendance passe avant toute réflexion sur les droits et les devoirs des citoyens demain. Le discours nationaliste définit aussi la place et le rôle des minorités religieuses en Palestine. Le combat nationaliste a été mené dans des termes inclusifs : quiconque se définit comme « Palestinien » était dans l'obligation de participer à la lutte, indépendamment des divisions religieuses, ethniques et de classe. Mais ce combat s'est peu à peu « islamisé », la Palestine étant souvent dénommée « Palestine musulmane » ( falastiin al-muslima ). Cette nouvelle rhétorique a pour effet d'exclure du combat les membres des minorités religieuses (chrétiens et samaritains). De plus en plus, les minorités religieuses sont accusées d'être une « cinquième colonne » et de trahir la cause palestinienne. Les modérés (vraisemblablement la majorité des musulmans palestiniens) sont très fiers de la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et samaritains ; par contre, les fondamentalistes – sur le plan politique ou sur celui de la vie quotidienne – ont beaucoup de mal à imaginer une Palestine multireligieuse et/ou multiculturelle. Jusqu'à maintenant, les Palestiniens sont unis par un « ennemi » commun, l'occupant israélien. Si, à l'avenir, cette occupation devait disparaître et si la création d'un État palestinien exigeait un régime de citoyenneté qui succède aux pratiques et sentiments nationalistes, il n'est pas du tout sûr que cette citoyenneté soit inclusive et dialogique.
In: Pensée plurielle: parole, pratiques et réflexions du social, Band 47, Heft 1, S. 127-138
ISSN: 1782-1479
Cette contribution cherche d'abord à comprendre pourquoi la religion refait surface dans le débat sur la citoyenneté en Allemagne ; ensuite, à montrer comment l'islam est compatible avec la citoyenneté allemande. L'appartenance religieuse a été progressivement déconnectée de la citoyenneté. Si, d'une certaine manière, l'Allemagne a dépassé la fracture historique entre catholiques et protestants, un nouveau clivage religieux apparaît maintenant entre musulmans et non-musulmans. L'installation durable d'une population musulmane qui a de plus en plus confiance en elle-même, ainsi que l'arrivée récente d'un grand nombre de réfugiés musulmans en Allemagne, ont provoqué un nouveau débat sur le lien entre appartenance religieuse et citoyenneté, particulièrement dans le discours populiste. La communauté musulmane établie de longue date a commencé à revendiquer les droits de la citoyenneté, notamment le droit, garanti par la Constitution, à une éducation religieuse islamique dans les écoles publiques. En d'autres mots, depuis les années 1990, l'islam et les musulmans sont devenus de plus en plus « visibles » dans le débat allemand sur la citoyenneté. Le point culminant a été le vaste débat public pour savoir si l'islam « appartient » (ou devrait appartenir) à l'Allemagne. Selon le contexte, cette question reçoit des réponses différentes. Dans quelques cercles populistes et d'extrême droite, la réponse est un « non » très ferme. La réponse du gouvernement fédéral – présente aussi dans le discours libéral et de gauche – est un « oui » prudent. Ces deux réponses peuvent se réclamer de la même tradition historique qui définit la citoyenneté à partir d'un « citoyen universel » et libéré des barrières religieuses. Cette émancipation de la religion est interprétée par les seconds comme la reconnaissance à tous des mêmes droits constitutionnels, indépendamment des attaches religieuses ; pour les premiers, « le citoyen universel allemand » est nécessairement « chrétien » (mais sans distinction d'une Église particulière). L'éducation religieuse islamique officielle est un outil pour intégrer les musulmans allemands dans la société allemande et dans la compréhension qu'elle donne de la citoyenneté. Le droit à l'éducation religieuse islamique, garanti par la Constitution, va de pair avec la citoyenneté. Pour le gouvernement fédéral, l'introduction de l'éducation religieuse islamique dans le programme des écoles publiques de quelques États fédérés ( Länder ) est une tentative très prudente d'accorder aux musulmans allemands les mêmes droits qu'à leurs compatriotes non musulmans. Ce n'est pas pour autant une offre désintéressée : le gouvernement vise à exercer un certain contrôle sur ce qui est enseigné aux citoyens musulmans en Allemagne. C'est une forme spécifique d'islam soutenu par l'État et qui appartient à l'Allemagne : un « islam musulman allemand ». L'islam « importé » est souvent enseigné par des imams étrangers ; cet islam n'est pas celui que l'administration allemande appelle de ses vœux quand elle déclare que « l'islam appartient à l'Allemagne ». L'éducation religieuse islamique officielle est un outil pour intégrer les musulmans allemands dans la société allemande et dans sa compréhension de la citoyenneté. Le droit à l'éducation religieuse islamique, garanti par la Constitution, va de pair avec l'acceptation de cette Constitution ; les adversaires de cette éducation religieuse accusent d'ailleurs les musulmans d'ignorer cette contrepartie. La religion est ainsi redevenue un moyen (discursif) pour inclure ou exclure certains groupes religieux du « bien sacré » des droits de la citoyenneté allemande.
In: Anthropos: internationale Zeitschrift für Völker- und Sprachenkunde : international review of anthropology and linguistics : revue internationale d'ethnologie et de linguistique, Band 104, Heft 2, S. 604-606
ISSN: 2942-3139
In: Hawwa: journal of women in the Middle East and the Islamic World, Band 4, Heft 2-3, S. 181-213
ISSN: 1569-2086
AbstractIn this paper I examine the commonly held assumption that the developments we witnessed in Central Asian societies since the disintegration of the Soviet Union could be interpreted as a "return to pre-Soviet Islamic traditions". I am specifically concerned with reports about the increasing violations of women's sexual rights and mounting control over their bodies, developments that are accompanied by a "conspiracy of silence" about sexual matters.This essay is based on anthropological fieldwork in Kyrgyzstan, various reports from other Central Asian republics, a review of Soviet sex and gender policies, and analysis of Islamic Scriptures on the issue of sexuality. Even though some Muslim practices regarding sexualities can be seen as having a basis in the Qurān, the interpretations and translations into daily practice are to a major extent influenced by political, economic, and socio-cultural forces. I trace these processes in the case of Soviet and post-Soviet Central Asia and argue that the rhetoric of a "return to Islamic traditions" does not take into account the significant impact on other forces on the current practices of policing women's bodies and silencing discourses on sexualities.
In: Anthropos: internationale Zeitschrift für Völker- und Sprachenkunde : international review of anthropology and linguistics : revue internationale d'ethnologie et de linguistique, Band 101, Heft 2, S. 653-654
ISSN: 2942-3139
In: Anthropos: internationale Zeitschrift für Völker- und Sprachenkunde : international review of anthropology and linguistics : revue internationale d'ethnologie et de linguistique, Band 101, Heft 2, S. 588-589
ISSN: 2942-3139
In: Women's studies international forum, Band 26, Heft 5, S. 409-424
In: Women's studies international forum, Band 25, Heft 4, S. 485-486
In: Al-Raida Journal, S. 17-25
Kyrgyzstan in 2004. My hostmother Nurgul and her best friend Ainura decided to show me an important site just outside the village. Together with my two hostsisters, nine and fourteen years old, we set off and twenty minutes later we arrived at an overgrown site: a field, the size of a football pitch, surrounded by what could havebeen the overgrown remainder of ruined walls. It was an awe-inspiring sight – the snowcapped Altai-mountains in the background, lush vegetation around us, an azure sky above, and not a sound to be heard. This was, my hostmother explained, the place where Manas, the Kyrgyz national hero, had built a fortress, and it was a sacred site. We circumambulated the site while listening to more stories about Kyrgyzstan's hero of a thousand years ago. Then, just before we turned to walk home, my hostmother suggested to her friend to "read the Qur'an". We squatted down in that typically Central Asian way and fell silent. Then Ainura cupped her hands in her lap and began to "read the Qur'an". Only there was no Qur'an. And her recitation was in an Arabic I could not even remotely recognise. We finished our prayer with the "omeen"3 gesture and made our way home.
In: Al-Raida Journal, S. 44-48
Salwa, who studies languages at the university, wanted to earn some extra money during the semester break. A friend had given her the address of an office that was looking for a part-time secretary. Although she first had some doubts, she eventually applied for the job (with the approval of her parents) because she desperately needed the money. The office was conveniently located in a huge office building between her home and the university, so that she could easily go there by bus, and go to the library after work.
Intro -- Preface -- From Humankind and Nature to Citizenship and Religion -- How to Deal with Such Complex Issues? -- Acknowledgements -- Contents -- Notes on Contributors -- 1: Introduction: Citizenship, Religion and Moral Values -- 1 Our Struggles with Citizenship, Religion and Secularism -- 2 Is Religion a Resource or a Barrier for Active Citizenship? -- References -- Part I: Our Struggles with Citizenship, Religion, and Secularism -- 2: Citizenship and Religion: A British Perspective -- 1 A Personal Retrospective: Solidarities and Reforms -- 2 New Citizenship Dimensions -- 3 Tipping-Point in Space and Time -- 4 Religious Disaffiliation and Local Religious War -- 5 The Return of Religion -- 6 What Framework for What Citizenship? -- References -- 3: Citizenship, Secularism and Religion: A 'Triangle' in Permanent Tension -- 1 'Where I'm Speaking From' -- 1.1 My Roots -- 1.2 My Childhood -- 1.3 My Adolescence -- 1.4 Discovery of the United States -- 1.5 My Time as a Student -- 1.6 Entry into Professional Life -- 2 Secularities (laïcités) and the Place of Religions in the Public Domain -- 2.1 Lay People Inside and Outside Churches -- 2.2 Religion, a Public or Private Matter? -- 2.3 Open Secularism -- 2.4 Closed Secularism -- 3 Citizenship, Public and Private -- 3.1 Levels of Citizenship Action -- 3.2 The Aims of Citizenship Action -- 3.3 Universal Religions and Social Transactions -- 4 Conclusion: Taking Religion Seriously but Without Complacency -- 4.1 Saying Is Not Doing -- 4.2 Active Citizens and Religions -- References -- 4: How Is It Possible to Be Muslim in France? -- 1 Retrospective -- 2 Muslim Impossible? Towards an Anthropological Understanding of Religion -- 3 Catho-Laicity -- 4 The Laicity of Incompetence -- 5 A Feminist Secularism -- 6 And Then Came Those Acts of Terrorism -- 7 Sociology and Expertise.